Selamaleykoum wa rahmatoullah mes chères soeurs,
Aujourd’hui, nous allons ensemble aborder le thème de la colère qui fait beaucoup de dégâts dans nos vies d’adultes. C’est également un sentiment qui gâche la vie des enfants lorsqu’ils n’arrivent pas à la contrôler. Avec cet article, vous trouverez inchaAllah les réponses à vos questions au sujet de la colère.
À vos stylos! ))
Qu’Allah vous préserve!
La colère que la personne ressent en elle est la colère ressentie par ses parents. Les enfants sont les miroirs de leurs parents. Ceci est aussi valable pour la colère car aucun enfant sera la source de ce sentiment qu’il a en lui.
Beaucoup de parents nous disent ceci : ‘Je suis colérique mais je ne le montre pas. Je suis très patient(e)’.
Cependant, il faut savoir qu’il existe deux types de colère :
1- la colère passive (patienter, serrer les dents, respirer très profondément en essayant de maîtriser cette colère)
2- la colère active (frapper l’enfant, ouvrir grands les yeux et menacer l’enfant par la parole du genre ‘si je viens à côté de toi, tu vas voir !!‘ ; secouer l’enfant, pousser l’enfant, crier…)
Quel type de colère est le plus dangereux ?
La colère passive est plus dangereuse que la colère active parce que les sentiments négatifs sont accumulés à l’intérieur de la personne. La personne avec une colère passive aura un comportement anormal. Les moments où elle va se ‘débarrasser’ de cette colère passive se situe dans ses moments de distraction comme le travail, le ménage,… Mais après ces moments de distraction, cette colère sera toujours présente et ressurgira. La personne recherchera donc une ‘victime’ pour laisser exploser cette colère.
La colère passive chez l’adulte
En pédagogie, tout ce qui heurte sentimentalement est de la violence .
Lorsque l’enfant est face à un adulte qui est en mode ‘colère passive’, l’enfant vivra un dérèglement de son système sentimental.
Par exemple, si un enfant demande quelque chose à sa maman et qu’elle lui répond, agacée « Qu’est-ce que tu veux encore !!! », l’enfant sera brusqué sentimentalement. Un enfant dont les sentiments sont brusqués vivra un trouble sentimental. Et l’étape suivante sera le trouble comportemental.
Tout ceci pour vous expliquer que le trouble du contrôle de la colère prend sa source dans le trouble des sentiments.
Si l’adulte fait subir à chaque reprise une colère passive ou active à l’enfant, l’enfant ressentira ces 3 sentiments :
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l’incompétence
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la culpabilité
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la perte de l’estime de soi
Si vous voulez faire souffrir votre enfant durant toute une vie, faites-lui ressentir qu’il n’a aucune valeur à vos yeux en lui faisant perdre son estime de soi avec votre colère et votre comportement.
Et la colère des enfants ?
La colère qui est présente à l’intérieur de l’enfant n’appartient pas à l’enfant.
Il faut savoir que la colère n’a rien de génétique. On n’hérite pas de la colère tout comme on hériterait de la forme des yeux ou de la couleur des cheveux. Tout comme les TOC, la colère est elle aussi ‘contagieuse’. Si la maman est ‘maniaque’, les enfants le seront aussi. Concernant la colère, si les parents ont un problème pour maîtriser leur colère, les enfants souffriront également de ce problème.
Quel est notre rôle en tant que parents ?
En tant que parents, nous devons apprendre à nos enfants à contrôler leurs sentiments. Un de ces sentiments à contrôler est la colère.
Jusque 6 ans environ, l’enfant ressentira une colère active. Cela veut dire que chaque fois que l’enfant sera victime d’une colère, il exprimera à son tour cette colère. À qui ? À ses frères et soeurs. L’enfant en colère est un enfant qui mord, qui tire, frappe, donne des coups de pied, tire la langue… De cette façon, l’enfant ‘nettoie’ et vide cette colère qu’il ressent en lui. Laissez-le exprimer sa colère. La plus grande erreur serait d’étouffer la colère d’un enfant.
Et les enfants qui ne savent pas exprimer leur colère ?
Ici, il est important de souligner ce point : jusque 6 ans, si l’enfant a vécu une colère passive, c’est une colère traumatique. Ceci se traduira plus tard par un trouble sentimental ou comportemental. Ces troubles du comportements sont par exemple : une jalousie excessive, la cleptomanie, … Et ces comportements anormaux font en fait oublier à la personne le malaise intérieur qu’elle est en train de vivre. Si l’enfant n’exprime pas les sentiments négatifs qu’il ressent en lui, il accumulera dans ce cas ces sentiments négatifs à l’intérieur de lui.
Les parents dont les enfants vivent une colère active, ne vous inquiétez pas trop. Puisque votre enfant s’exprime, il vide son coeur de cette colère. Le soucis à se faire se situe au niveau des parents qui empêchent l’enfant de ‘vider’ et exprimer cette colère. La manière de vider cette colère peut être différente d’un enfant à l’autre : les pleurs, les cris, ou autres. Notez qu’il ne faut surtout pas interdire à un enfant de pleurer. Ceci est une façon pour lui de ‘vider’ cette colère présente en lui.
Source : Adem Günes, Pedagoji Okulu 7 – Çocuklarda Öfke Kontrol Bozuklu?u ve Çözüm Önerileri, 15 octobre 2016.
Retranscrit et traduit par votre soeur Oum Soumeyya
As salam alaykoum
Article pertinent!! Mais pas toujours facile de maîtriser sa colère, après il faut dédramatiser un peu en ce qui concerne la colère passive. Je pense pas que sa puisse avoir un traumatisme sur l’enfant en grandissant allahu a3lem.Sa dépend surement du caractère de l’enfant. Il faut un juste milieu qui n’est pas pas toujours facile à trouvé malheureusement. qu’Allah nous facilite leur éducation
J’ai découvert ton blog en feuilletant sur internet, j’apprécie :-)
J’ai créer magazine pour soeur que j’ai ouvert tout récemment, j’aime aussi partager et conseiller…
qu’Allah te préserve
Bel article ! Qu’Allah nous donne la patience nécessaire afin d’éduquer au mieux nos enfants ! Amine