As salamou aleykoum mes chères soeurs! Aujourd’hui, vous lirez le témoignage d’une autre soeur sur son expérience d’être maman pour la première fois. Qu’Allah récompense cette jeune maman et qu’Il lui donne une descendance pieuse qui sera la joie de ses yeux! Dites amine.
« Maman pour la première fois 2
Comment était ta relation avec ton époux avant que bébé arrive et maintenant ? Il y a-t-il des éléments qui te manquent ?
BismiLleh wa salat wa salam’ala Rassoul Allah .
J’ai une complicité très forte avec mon mari. Nous avons du beaucoup patienter avant de pouvoir enfin nous réunir et vivre ensemble. Un amour sincère basé sur le respect nous unit. Notre relation est fusionnelle, mais elle ressemble aussi à celle d’un grand frère avec sa petite soeur ou d’un papa avec son enfant. Il me protège beaucoup et veut me savoir en sécurité sans pour autant me mettre la pression étant lui même une personne très calme gentille et très agréable à vivre al hemdoulilleh. Avant l’arrivée de bébé, nous étions centrés sur nous-mêmes… Etant d’une nature assez casanière, je passais la plupart de mon temps chez moi à m’occuper de mon foyer, de moi même. Ce qui a énormément changé car avec bébé, si je suis plus de 15min dans la salle de bain, c’est soit que bébé dort, soit le minimum vital c’est-à-dire les ablutions qui se transforment parfois en une mission! Aussi, quand je passe du temps à prendre soin de moi, j’avoue que j’ai l’impression de m’offrir un véritable luxe. Alors qu’il faut une organisation en béton que j’ai réussie à élaborer al hemdoulilleh. Aussi, par exemple, nous faisions beaucoup de vélo ensemble. Ce qui n’est plus le cas avec bébé. Des siestes et des sortie ou petits weekend sur un coup de tête étaient au rendez-vous. Alors qu’avec bébé, il faut tout prévoir. Mais vraiment, avec mon nouveau rôle de maman, je n’ai pas le temps de regarder en arrière et de regretter ces moments. Je suis trop occupée à savourer le sourire de mon fils et tout le bonheur qu’il nous procure…. MISE A PART bien sûr quand je manque de sommeil à cause du fait que bébé ne veut pas s’endormir et ça c’était surtout les trois premiers mois…ou quand je ne peux plus m’investir à la mosquée ou à la fac, alors évidemment là j’y repense à tout ce temps libre, à toutes ces rencontres entre soeurs ou ces cours où il était si facile d’assister tellement on ne pense qu’à nous-mêmes et pas à « comment je vais faire avec mon fils ?Est ce qu’il va rester calme ? »
Etant donné l’occupation que me procure mon nouveau rôle, ces idées disparaissent assez vite de mon esprit. Notre bébé grandit et le voir nous ressembler et bien se développer, c’est ce qui me comble réellement de joie .
Cette amana (ce dépôt) qu’Allah soubhanahou wa ta ‘âla nous a accordé est devenu le centre de nos intérêts. Même lorsqu’il s’est enfin endormi après une journée bien mouvementée et que moi et mon époux nous nous retrouvons au calme, le premier sujet qui nous vient à l’esprit, c’est notre fils. Mon mari se met à l’imiter, moi je lui raconte ce qu’il a fait dans la journée, on réfléchit à ce dont il as besoin. SoubhanAllah! Avec notre bébé, nous sommes d’avantage complice. Nous formons une équipe pour satisfaire Allah azza wa jal dans ce rôle béni de parents et nous prions qu’Il nous accorde une pieuse descendance.
Ton époux a-t-il assisté à l’accouchement ? Explique-nous brièvement comment cela s’est passé jusqu’à l’arrivée de bébé.
Malgré les grosses douleurs dues aux contractions, le temps qui me paraissait long et l’insomnie que j’avais acquise de mon dernier mois de grossesse, je garde un excellent souvenir de mon accouchement. Mon mari y a assisté et m’a vraiment bien soutenu. Il était plus qu’aux petits soins. C’était mon bras droit s’assurant que tout se passe bien. Il supportait mes coups avec le sourire mais il était vraiment très inquiet quand il me voyait me tordre de souffrance. C’était impressionnant pour lui. Aussi, c’est notre première enfant, notre première expérience. Finalement lorsqu’arrive enfin la délivrance (car oui, ça arrive al hemdoulilleh, malgré cette impression bizarre que j’avais que je n’allais pas accouché dans les heures suivantes mais dans les jours suivant lol), au moment tant attendu où il faut pousser et que la tête est là et que la sage femme m’a posé sur la poitrine mon enfant… ohlala!! Quelle émotion! C’est comme si le temps s’était arrêté, moi et mon époux avons fondu en larme… il y avait trop de bonheur de voir enfin ce petit bout qu’on attendait et qui s’était fait désirer, car j’avais accouché bien après le terme prévu . AL HEMDOULILLEH, cela a augmenté notre joie de voir que tout allait bien et qu’il était en parfaite santé .
Avais-tu peur de l’accouchement ? Si oui, qu’est-ce qui t’a aidé à te rassurer et à surmonter cette peur ?
Je redoutais ce moment car c’était la première fois et comme toute chose étrangère, on en a peur et surtout de la césarienne et de l’épisiotomie. Al hemdoulilleh, je n’ai rien eu de tout cela et pour me rassurer, je me renseignais sur le mécanisme du corps de la femme. Je parlais avec des mamans, je posais mes questions à ma sage femme, je lisais des témoignages etc… et tout cela me confortait dans ma certitude en la Miséricorde d’Allah soubhanah qui nous certifie dans les versets de Son Noble Livre qu’Il n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité:
« La youkallifou llahou nafsan illa wouss3aha« ! Ainsi, si Allah soubhanah m’a accordé de porter ce bébé, c’est que j’en avais la capacité et que je pourrais le mettre au monde. Par ailleurs, les hadiths du Messager sallallahou ‘ alayhi wa sallem fortifient la foi et sont fortement motivant. Quand à la récompense qu’Allah soubhanah accorde à la femme enceinte, à celles qui accouchent et à celles qui allaitent, la science des récompenses qui annonce toutes ces bonnes nouvelles m’ont aidés et m’aident toujours à vivre ces moments avec satisfaction et joie d’être de celles à qui Allah azza wajal a accordé ces faveurs.
Après l’accouchement, comment as-tu ressenti le changement de ton corps ?
Je me suis sentie vide mais plus légère et je me sentais mieux. En très peu de temps, j’avais perdu les kilos pris durant ma grossesse et mon ventre s’est remis en place assez rapidement grâce aussi à l’hydratation et au maintien par une gaine.
As-tu eu le baby blues ?
Oui. Rentrée chez ma mère puis chez moi, je pleurais beaucoup sans raison. Je pensais être épargnée, mais au final, j’y étais en plein dedans. J’étais très heureuse, très fière de moi, heureuse d’avoir mon bébé dans mes bras, fière de l’allaiter… Mais malgré tout, j’avais les larmes extrêmement faciles.
Quelle personne aurais-tu aimé avoir à tes côté à l’hôpital mais qui n’est pas venue te rendre visite pour différentes raisons ?
J’avais mon mari, mes parents, mais pas toutes mes soeurs et mon frère … certains en vacances, d’autres habitant loin ou en déplacement avec le travail mais c’étaient eux les premiers à m’avoir féliciter par téléphone. A la clinique, je n’ai pas ressenti un quelconque manque. J’avais beaucoup de visites et le lendemain de l’accouchement ma mère avait préparé un plat à base de halba nommé « rfissa » qui est préparé spécialement pour l’occasion et toutes ma famille qui a pu venir a partagé ce plat avec moi dans ma chambre. C’est un magnifique souvenir! Je n’oublierai jamais toutes les personnes venues me féliciter et toutes les soeurs qui m’ont témoigné de leur joie .
Quelle a été la remarque négative sur ton corps qui t’a vraiment blessé après l’accouchement ? Comment as-tu pris la chose ?
Je n’ai eu aucune remarque négative sur mon corps. Entrée à la maison, je me souviens avoir découvert des vergetures vers le bas de mon ventre que je n’avais pas pu remarquer lorsque j’avais mon gros ventre. Je l’avais montré à mon mari qui m’avait rassuré. Pour lui je reste la plus belle et personnellement elle ne me dérange pas. J’en suis même fière. Ce sont en quelques sortes des traces de mon combat, de mon jihad.
Comment as-tu géré les visites ‘excessives’ à l’hôpital ? Entre le repos, la douche et l’allaitement, comment t’es-tu prise ?
Al hemdoulilleh la majorité des personnes qui m’ont rendu visite ont eu le respect de me prévenir par sms 30 min avant et même celles qui ne le faisaient pas, ça ne me dérangeait pas. Chez nous on a l’habitude.
Quel est le plus beau cadeau que l’on t’ai acheté lorsque tu étais à l’hôpital ?
Tous les cadeaux se valaient; les mots sincères étaient meilleurs que tous. Matériellement, le plus beau cadeau était une bague en diamant de la part de mon mari.
Comment s’est passé l’allaitement ? Explique-nous ce que tu as ressenti, et les solutions que tu as trouvée pour être plus à l’aise lorsque tu allaites.
À la clinique, l’équipe médicale était très agréable et serviable. J’avais beaucoup lu sur le sujet, mais je ne pensais pas que la montée de lait étais à ce point douloureuse. La solution était pour moi de mettre un maximum mon bébé au sein et je me rassurais en me disant que c’était une histoire de 48h ce super gonflement de ma poitrine. Mon bébé à peine sorti du ventre cherchait à téter, et ça m’a impressionné!
La première fois avec bébé à la maison, c’était comment ?
Magnifique! On était sorti à deux et on est rentré à trois. On forme une famille .
Quelles erreurs ne commettras-tu plus pour son second enfant si Allah te permet d’en avoir un ?
Je donnerais plus le droit à mon époux de s’en occuper. Avec du recul, je regrette vraiment d’avoir été trop possessive car j’ai fait perdre confiance en mon mari qui, au moindre geste, me demandait si c’est bon, si il fait bien, alors qu’il fait mieux que moi.
Question un peu personnelle, qui rassurera les autres futures mamans : parle-nous de tes lochies. Combien de temps ont-elles duré ? Comment t’adaptais-tu en fonction de ton habillement pour éviter que ça tâche ?
A peu près 40 jours et je me suis adaptée. J’avais pas le choix… Concernant les serviettes, je déconseille les Always XL! Il faut choisir soit les Vania, soit la marque la moins chère chez Leclerc. Elles sont très bien cotonnées, et ne collent pas. Parfaites pour une protection convenable.
Maman pour la première fois fait parfois oublier à certaines femmes qu’elles sont encore une femme et qu’elles se doivent de prendre soin d’elle. Comment être nouvelle maman tout en étant toujours coquette ?
Il faut absolument s’organiser et élaborer un programme à respecter pour pouvoir se chouchouter. Moi par exemple, je m’épile et prend mon bain le soir quand tout le monde est endormi. Je prend soin de mes cheveux etc. Le matin, j’essaie de me réveiller avant bébé pour m’habiller et niveau nettoyage, je ne laisse pas s’accumuler. La balancelle m’a beaucoup aidé. Désormais, la chaise haute m’est d’une grande utilité.
Et ton époux dans tout cela, se sentait-il impliqué ? A-t-il rapidement accepté son nouveau rôle de papa ?
Oui, il se sent d’avantages impliqué et responsable mais avec l’allaitement, c’est surtout moi qui m’implique. J’ai remarqué un grand changement aux six mois quand bébé a pu manger les petits plats.
Serait-il possible que tu lui demandes ce qu’un homme ressent lorsqu’il devient papa et que tu nous écrives exactement ses mots?
« J’ai ressenti la responsabilité. Lorsque je rentre, il me sourit. Je suis papa à mon tour. Je change les couches, lui fait boire atay ( thé marocain) lol bref c’est du bonheur! Je veux beaucoup d’enfants inchaaAllah et je souhaite qu’ils soient heureux et qu’ils soient pieux, qu’on en soit fier le jour du Jugement! Voilà, wal hemdoulilleh, ma gemme c’est une maman Tbarkellah 3liha . »
Quel est le moment le plus triste que tu as vécu avec bébé et qui t’a fait pleurer ?
Lorsqu’il a attrapé une bronchiolite, c’était vraiment difficile à supporter de le voir malade et de voir la kinésithérapeute le masser…Mon mari et moi étions brisés.
Quel est le moment le plus comique avec bébé ?
Y en a tellement soubhanAllah! il y a les parties de fontaines d’urine quand il était tout nouveau-né et ces fous rires communicatifs quand on joue à cache-cache; ou quand on fait des sons qui l’amusent et quand il nous imite nous rions beaucoup! Depuis qu’il a 9 mois, il rampe dans tous les sens; on le voit se mettre debout seul; il nous fait des bisous dès le réveil, ça c’est magnifique mais aussi avec le codo il pousse le papa du lit lol.
Comment as-tu géré les pleurs de bébé durant la nuit ? Comment t’es-tu prise pour te reposer malgré tout ?
Je tentais de le calmer en le berçant, je récitais al Qoraan, lui chantais des berceuses … Par rapport au sommeil, les trois premiers mois sont très éprouvant mais je calquais mon sommeil sur le sien pour pouvoir survivre à ce manque de sommeil. Je me souviens que la première fois où il avait fait sa nuit le matin, j’étais super contente, voir euphorique.
Et les tâches ménagères ?
Organisation organisation organisation! Personnellement, je ne laisse pas les choses s’accumuler et je profite des moments de calme, c’est-à-dire quand le soir, bébé dort profondément, pour faire les tâches que je n’ai pas réussie à faire la journée.
Un dernier conseil que tu désirerais donner aux soeurs enceintes qui vont être maman pour la première fois ?
Dormir avant l’accouchement; se préparer psychologiquement aux nuits blanches; avoir confiance en elles et énormément de dhikr sans cesse et le tawakul 3ala Llah (la confiance en Allah) en toutes circonstances.
Combien de temps t’a-t-il fallu pour reprendre plus ou moins ton corps ‘avant grossesse’ ?
1 mois a peu près. J’ai retrouvé très rapidement mon poids initial avant grossesse, mais le corps n’est plus pareil! La kinésithérapeute me disait qu’il a fallu 9 mois à votre corps pour porter la vie, il lui faudra 9 mois pour se sentir à peu près comme avant. Car au final, c’est le corps d’une maman qu’on acquière al hemdoulilleh. Ce corps qui n’est qu’une monture pour notre âme. Cette âme que nous devons purifier pour la véritable réussite le Jour de la Résurrection.
Quels étaient tes secrets beauté grossesse et après accouchement ?
Les cheveux sont beaux et brillants naturellement et par rapport à l’étirement de la peau, je mettais de l’huile d’amande douce.
Dernière question : quelles sont les choses les plus blessantes que l’on t’a dite et quels sont les conseils que tu aimerais donner aux soeurs sensibles qui n’arrivent pas à se faire écouter (surtout celles qui vivent avec ou pas loin de leur belle-mère qui pensent bien faire en prenant des décisions pour la petite et le bébé ?
Je ne me souviens pas avoir eu des remarques blessantes à part que beaucoup de personnes s’étonnaient de mon accouchement car ils n’étaient pas au courant de ma grossesse. Je répondais simplement que ceux qui prennent de mes nouvelles le savaient. Par ailleurs, ma belle-mère m’avait préparé une valise avec tout ce dont j’aurais besoin. Vivant au Maroc, elle été triste de ne pas avoir assisté, mais aux 5 mois de bébé, nous sommes allés les voir. Ils avaient organisé une fête pour la naissance. Je conseille aux soeurs de traiter leur belle-mère comme leurs propres mamans. Leurs époux ont cette relation qu’elles vivent à leur tour avec leur bébé subhanAllah. Elles méritent tout le respect. Nos mamans ont tellement supporté, nous vivons un véritable darss (une leçon) à travers cette grossesse; une méditation sur la puissance d’Allah, le Créateur. Car au final, on porte un miracle et on sait absolument pas ce qui se passe. C’est Allah soubhanah le Parfait Organisateur et deuxièmement on ressent ces douleurs qui nous font regretter d’avoir haussé le ton ou s’être énerver contre celle qui as tellement souffert et préfère mourir de faim à nous voir dans le besoin. Ne prenons pas exemple sur les séries où la belle-mère est détestée, mais prenons exemple sur nos modèles et sur les recommandations de nos Pieux Prédécesseurs! Patientez et restez toujours souriante avec elles; écoutez les conseils n’engage en rien à les appliquer. Soyez intelligentes et en vous comportant de la meilleure des manière, votre valeur augmente auprès d’Allah soubhanah. C’est à Lui que nous devons nous efforcer de plaire et le succès réside en la Satisfaction d’Allah azza wa jal. Et quel cadeau énorme! Un enfant est une amana qu’Allah soubhanah nous accorde. Efforçons-nous de bâtir une génération éduquée sur l’Islam et le Tawhid.
Wa Al Hamdulillahi Rabbi l3alamin.
Subhanak allahumma wa bi hamdik nachhadu an la ilaha illa ant nastaghfirouka wa natoubou ilayk. »
As salam aleykoum mes sœurs j’ai lu ce témoignage et que dire j’en ai eu les larmes aux yeux al hamdulilah Qu’Allah récompense cette soeur et lui accorde une descendance pieuse amine al ajma’ine a travers ces lignes je me suis reconnu ma sha Allah et si j’ai un conseil pour toute les soeurs même si parfois ce n’est peut être pas évident c’est d’être patiente Allah subhanou Wa tàla aime les endurants et chaque croyants est éprouvé al hamdulilah
Wa aleykoumselam wa rahmatoullah ma soeur,
Amine, qu’Allah permette à toutes nos soeurs de devenir mère et de ressentir ce beau sentiment inexplicable <3