As salamou ‘alaykoum mes très chères sœurs! Il y a quelques jours, nous avions abordé la première partie du thème ‘Comment parler d’Allah aux enfants’. Voici ci-dessous la deuxième partie de cet article d’une grande importance.
Lors de l’éducation, les enfants se focalisent sur deux éléments : vos actions et vos paroles.
1. Être un modèle pour l’enfant
Le papa et la maman sont un modèle pour l’enfant. Durant les premières années, les parents sont pour l’enfant les meilleurs, ils sont les plus beaux, les plus forts aux yeux de l’enfant. Le Coran nous apprend à nous comporter de la meilleure façon. Dans la sourate As-Saff, sourate 61, verset 2, Allah nous dit:
« Ô vous qui avez cru ! Pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? »
Dans ce verset, Allah nous apprend à nous comporter correctement en commençant par nous-mêmes pour ensuite donner des conseils aux personnes qui nous entourent. Ce verset a une importance primordiale lors de l’éducation religieuse de l’enfant. A côté des connaissances religieuses, l’enfant a besoin de pratiques religieuses. A titre d’exemple, nous pouvons citer la prière à la maison, aller avec lui à la mosquée, lire le Coran, jeûner, se lever pour le sahour, aider les pauvres, bien se comporter envers les personnes âgées… etc. Ces éléments vont avoir une place dans le cœur et l’esprit de l’enfant. De plus, ceci va habituer l’enfant à faire du bien et à accomplir ses adorations.
Les adultes commettent des erreurs concernant l’apprentissage de la religion. Parmi celles-ci, il y a des erreurs commises par les adultes fréquentant les mosquées : hausser la voix aux enfants, les frapper, et les rejeter de la mosquée. Ceci aura pour conséquence le fait qu’ils s’éloigneront de la mosquée ainsi que de la religion.
Quel sentiment mettre en avant lors de l’éducation religieuse?
Le sentiment à mettre en avant durant l’éducation religieuse dès les premières années de l’enfance est l’amour. L’amour envers Allah est un sentiment inné dans chaque être humain. Si l’enfant réussit à atteindre et à ressentir de l’amour pour Allah, il aimera aussi en conséquence la création. L’éducation religieuse ne doit donc pas reposer sur la peur mais bien sur l’amour. Si la première chose que les parents font est d’aborder le thème d’Allah en lien avec l’Enfer, ceci aura pour conséquence que l’enfant détestera Allah ainsi que la religion. Il ressentira de la colère envers son Créateur.
Durant l’éducation religieuse, beaucoup de parents et de familles utilisent le concept de ‘peur’ pour éduquer leur enfant. Et ce, inconsciemment. Par exemple, une mère qui est fatiguée des bêtises de son enfant lui dira : ‘Allah n’aime pas les enfants qui rendent leur maman malheureuse, Il les brûlera dans Son Enfer.’ Généralement, les mamans qui ont des difficultés à éduquer leurs enfants leur font peur avec ces trois éléments : les monstres/djinns, son papa, et Allah. Ceci est une grande erreur de leur part qui amène de graves conséquences.
D’autres éléments qui repoussent l’enfant de sa religions sont les suivants :
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l’obliger à étudier une invocation et lorsqu’il n’y arrive pas, le punir;
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lorsqu’il fait des bêtises, lui faire peur en lui disant qu’Allah va le brûler en Enfer;
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parler dans le dos des gens de science et des personnes pratiquantes. Les rabaisser devant l’enfant.
Notons ici que lors de l’éducation religieuse de l’enfant, les actes ont plus d’importance que les paroles. Certains parents ne prient jamais près de leurs enfants. Lorsqu’ils doivent prier, soit ils le font dans une autre pièce, soit ils envoient les enfants dans la pièce d’à côté. Ceci est un comportement à éviter. L’enfant doit voir cette adoration pour pouvoir l’accomplir à son tour.
Le Prophète (saws) n’a jamais eu recours à de telles méthodes. Anas (r.a). est resté auprès du Prophète (saws) pendant environ 10 ans. Durant ces 10 années, le Prophète (saws) ne lui a jamais haussé la voix, il n’a jamais levé la main sur lui. Certains prétendent que « la gifle est sortie du Paradis ». Ceci n’a rien à voir avec la réalité.
Passons maintenant à des questions régulièrement posées concernant l’explication du Tawhid aux enfants.
Question : A quel âge commence l’éducation religieuse d’un enfant ?
Réponse : Dans le ventre de la mère, avec des invocations. Lors de la relation, l’homme prononce l’invocation suivante: Bismillah. Allahoumma jannibna shaytan, wa jannibi shaytana ma razaqtana, ??? ???? ????? ????? ??????? ? ??? ??????? ?? ??????. Le sens de cette invocation est celui-ci:
« Au nom d’Allah, Allah éloigne de nous le diable, et éloigne-le de ce que Tu nous accorderas (comme progéniture) ».
Attendre la naissance de l’enfant pour débuter cette éducation religieuse est donc une très grande erreur.
Autre question : quel est le premier mot que l’enfant doit prononcer lorsqu’il commencera à parler ?
Réponse : la Kalima-i tawhid, c’est-à-dire ‘La ilaha illallah’. (Hadith rapporté par Ibn Abbas). Ibn Qayyim disait ceci : « Lorsqu’arrive la période où votre enfant commencera à parler, apprenez-lui les paroles suivantes : ‘La ilaha illallah Mouhammadan Rasouloullah’. Ceci doit être la première chose apprise et entendue par l’enfant. Ceci est la connaissance et la reconnaissance de l’unicité d’Allah.’ (Tawhid).
Il faut y aller pas à pas. Du simple au difficile, des parties au tout. Apprendre à l’enfant à connaître Allah, Sa force miraculeuse, le fait qu’Il créé à partir du néant. Qu’Allah voit tout et qu’Il surveille tout, qu’Il veille sur tout, qu’Il connaît ce qui se trouve dans les cœurs, que toute chose qui est sur terre a été créée par Allah. Ceci est la bonne méthode à suivre lors de l’éduaction religieuse de nos enfants.
Ainsi, nous devons transmettre à l’enfant l’amour d’Allah et celui du Prophète (saws), ainsi que des Sahabas (les Compagnons). Il faut inculquer à l’enfant la façon de penser suivante : Allah te voit tout le temps et sait tout ce que tu fais.
Notons ici que l’enfant a été créé d’une telle façon qu’il imite tout ce qu’il voit. Il faut donc profiter de cet élément. A ce stade, il est primordial de souligner le point le plus important lors de l’éducation religieuse: tout au long de cette éducation, les deux parents doivent être d’accord et se comporter de la même façon religieusement parlant. Il faut qu’ils soient conséquents dans leur pratique. L’un ne doit pas contredire l’autre. L’un ne doit pas être l’opposé de l’autre.
Explications et connaissances
La base de l’éducation religieuse est l’explication et la connaissance de l’enfant concernant Allah. Lorsque vous décidez de lui parler d’Allah, choisissez très bien vos mots et le bon endroit. Prenez-le sur vos genoux. Le contact des yeux est primordial. Vous devez vous mettre à sa hauteur. Les phrases que vous allez utiliser doivent être compréhensibles et courtes. Souriez lorsque vous lui parlez, caressez-le, et poursuivez la conversation tout en lui caressant les cheveux. Qu’il ressente cette vague d’amour que vous ressentez pour lui. Ainsi, vous aurez préparé le terrain pour qu’il puisse faire une comparaison :
‘Je t’aime beaucoup tu sais. Et Allah t’aime encore plus que moi. Il est Miséricordieux, Il t’a envoyé du lait et du chocolat, Il m’a donné du travail/ Il a donné du travail à ton papa pour qu’on puisse t’acheter des jouets. Et Allah veut seulement que tu l’aimes. Il veut que tu fasses ce qu’Il te demande. Quand Il te dit de faire quelque chose, Il aimerait que tu fasses cette chose, et quand Il ne veut pas que tu fasses quelque chose, Il veut que tu restes loin de cette chose. Si on fait ce qu’Il veut, Il va nous donner des cadeaux et nous récompenser ici, dans ce monde et dans l’autre monde. Il va nous offrir le Paradis (Jannah). Là-bas, au Paradis, il y a des fleuves de miel, des montagnes en glace, des grands carrousels. ‘
Ceci est un exemple de conversation que vous pourriez avoir avec votre enfant. Avec des choses simples qui ont une grande importance dans la vie de l’enfant, vous pouvez lui faire connaître Allah.
Comme nous l’avons vu précédemment, la croyance religieuse est un élément inné chez l’enfant. Cependant, il faut nourrir cette croyance religieuse innée dès la naissance afin de la renforcer. Dans le cas des familles non-croyantes ou non-pratiquantes, cette croyance innée n’évoluera pas et s’affaiblira malheureusement. La famille joue donc un grand rôle lors de l’éducation religieuse. Cependant, l’entourage socio-culturel a également son importance.
Comment parler d’Allah aux petits enfants qui n’ont pas encore cette capacité de pensée abstraite?
En ce qui concerne les enfants qui n’ont pas encore acquis cette capacité de pensée abstraite qui s’acquiert vers l’âge de 6-7 ans, il va bien sûr être difficile d’aborder le thème d’Allah. Cependant, nous ne pouvons pas utiliser cette difficulté comme prétexte, nous ne pouvons pas rester les bras croisés sans leur parler d’Allah et sans leur faire connaître Allah jusqu’à cet âge.
Nous devons savoir que ‘l’amour d’Allah‘ est un sentiment inné, existant chez tout être humain. Premièrement, il faut commencer à aborder ce thème comme suit :
‘Allah est le Créateur de toute chose, Il a rendu les êtres humains supérieurs à toutes ces choses. Allah aime les êtres humains. De plus, Il aime encore plus les enfants et Il les protège. Il les nourrit et les fait grandir. Il nous donne toutes sortes de boissons et de nourriture. Il décore la nature avec les fleurs et les animaux. Il nous récompense quand on se comporte bien.’
Lors de ces explications, l’usage de contes et histoires sera très utile et marquant pour l’enfant. Ceci nous facilitera la tâche lors de l’explication d’éléments tels que Allah est le Créateur de toute chose, qu’Il n’est pas né, qu’Il ne donne pas naissance, qu’Il n’a besoin de rien ni de personne pour survivre, mais que toute chose a besoin de Lui pour survivre.
Pourquoi avoir recours aux histoires et contes ?
Parce que les enfants ont un intérêt tout particulier pour les contes et histoires. Ainsi, les familles devraient faire usage de ce genre de méthode lors de l’explication d’Allah à leurs enfants. D’une part, les contes et récits renforcent l’imagination de l’enfant. D’autre part, dans le cas où ils sont minutieusement choisis, nous pouvons leur inculquer d’une façon plus accélérée et plus facilement qu’il y a derrière et au-delà des objets, des forces cachées. De cette façon, les enfants peuvent facilement faire un passage du concret à l’abstrait, et donc ceci facilitera l’explication du thème ‘Allah’.
Et la peur d’Allah, comment l’aborder?
A la naissance, les enfants n’ont pas la peur d’Allah en eux. Il faut donc strictement éviter de parler et d’insinuer toutes sortes d’éléments se rapportant à la peur d’Allah et à la punition. Pour réveiller cet amour pour Allah chez l’enfant, il faut lui parler de l’univers, des beautés créées par Allah : les fleurs, les arbres, la lune, la terre, la beauté de la vie. De plus, il faut attirer son attention sur le fait qu’Allah a créé toutes ces choses pour nous, parce qu’Il nous aime. Lorsqu’on mange un fruit, nous pouvons par exemple lui dire: ‘Regarde mon enfant, Allah nous aime beaucoup, il a créé ce beau fruit pour nous, il a tout fait pour que nous aimions ce fruit : son goût, sa couleur, sa forme, son odeur.’
Bien sûr, après lui avoir donné ce genre d’explication, nous serons face à des questions telles que : ‘Où se trouve Allah ? S’il peut nous voir, pourquoi ne pouvons-nous pas le voir ? Mais nous, nous voulons le voir, où se trouve sa maison ? C’est qui son papa et sa maman ? Il a des enfants ?’ et ce genre de questions. La liste peut être longue.
Un père a eu ce genre d’idée pour répondre à ces questions posées par son enfant. Un jour, la grand-mère des enfants leur a envoyé des pâtisseries qu’elle a préparées elle-même. Le papa a alors posé la question :
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‘Les enfants, où se trouve votre grand mère en ce moment ?’ Les enfants répondent en prononçant le nom de la ville où leur grand-mère vit.
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Le papa leur demande : ‘Qui a fait ces pâtisseries ?’
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Les enfants répondent : ‘Notre grand-mère’.
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Le père réplique : ‘Comment le savez-vous que c’est votre grand-mère qui les a préparées ?’
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Les enfants répondent : ‘Parce qu’il n’y a que grand-mère qui prépare ce genre de pâtisserie’.
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Le père ajoute donc une remarque à cette réponse : ‘Nous ne pouvons pas voir grand-mère de nos propres yeux, cependant, nous la reconnaissons à travers ces pâtisseries qu’elle nous a envoyées. De plus, bien qu’elle ne soit pas dans la même ville que nous, les pâtisseries qu’elle a préparées sont entre nos mains. C’est la même chose pour notre Créateur, Allah. Nous ne pouvons pas Le voir, mais nous pouvons voir sa création: les fleurs, le vent, le chocolat, les fraises, les oranges et plein d’autres choses.’
Un élément important qui nous aidera à donner des réponses plausibles à nos enfants est le fait que ces réponses doivent être formulées sur base d’une logique enfantine et non une logique adulte. N’oubliez pas: une petite erreur commise de notre part suffira pour leur embrouiller l’esprit.
Le concept ‘haram’
Finalement, abordons le dernier point. Lorsqu’un enfant commet une faute, pour chaque faute qu’il commet, il ne faut pas coller l’étiquette de ‘haram !, c’est un péché !’ A la longue, l’enfant se sentira comme un ‘pécheur’. À la place de cela, il vaudrait mieux porter une attention particulière aux étapes du développement de l’enfant, et en fonction de ces étapes, lui inculquer certains comportements religieux.
Quelques conseils importants
Ci-dessous, nous allons vous citer les conseils que le professeur Mualla Selçuk nous donne concernant l’éducation religieuse des enfants :
1- Répondez uniquement aux questions posées par l’enfant : ne lui embrouillez pas l’esprit. Avant de répondre à la question posée par l’enfant, il faut que l’adulte essaye de comprendre la cause qui a fait poser cette question à cet enfant. Dans le cas contraire, le fait de répondre directement à la question peut mener à des malentendus de la part de l’enfant. Par exemple : l’enfant vient d’avoir un petit frère ou une petite sœur. L’atmosphère n’est plus calme à la maison, comme auparavant. L’attention de tout l’entourage est centrée sur le nouveau-né.
L’enfant posera la question suivante: ‘D’où vient ce bébé ?’ Si la réponse à cette question est ‘C’est Allah qui nous a donné ce bébé !’ l’enfant verra Allah comme la source des problèmes. Il sera vu par l’enfant comme un élément perturbateur. Alors que l’enfant était le centre de l’attention de la famille, en envoyant ce bébé, Allah a brisé son bonheur. C’est ainsi que l’enfant comprendra la chose.
2- La réponse donnée à la question de l’enfant doit être formulée en fonction de l’expérience/des connaissances/de l’âge de l’enfant.
La réponse ne doit pas dépasser les limites de la question de l’enfant. Il est vrai que ceci n’est pas facile pour les parents. Cependant, la meilleure chose serait de donner une réponse simple et courte. Si la réponse n’est pas suffisante aux yeux de l’enfant, il posera de toute façon d’autres questions. Il faut donc éviter de tout dire dans la réponse que l’on donnera à l’enfant. Des explications trop longues et trop détaillées peuvent lui faire peur.
Citons un exemple concret. Un enfant âgé de cinq ans posa la question suivante à sa maman :
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Maman, tu es ma maman. Ma grand-mère est ta maman. Ma grand-mère a aussi une maman. Celle-ci aussi a une maman…Maman, jusqu’où peut aller cela ?
Avant de répondre à la question, la maman ajouta :
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Oui, tu as un papa. Lui aussi a un papa, c’est-à-dire ton grand-père. Ton grand-père a aussi un papa,…
Avant de terminer son raisonnement, l’enfant interrompt la conversation :
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C’est vrai, je n’y avais pas pensé! »
Dans cette situation, l’enfant a voulu partager ses pensées avec sa maman. L’explication que la maman a donnée lui a ouvert un autre horizon. L’enfant ne posa donc pas d’autre question.
Une autre situation :
Un enfant pose cette question : « Pourquoi ne voyons-nous pas Allah ? »
La maman répond : « Allah est très grand. Ses yeux aussi sont grands, il peut voir tout le monde. Et nous, nous sommes très petits par rapport à Lui. Nos yeux aussi sont petits. C’est pourquoi nous ne pouvons pas le voir. » Après cette réponse de la part de la maman, l’enfant ne posa pas d’autres questions à ce sujet. La réponse de la maman fût donc suffisante.
3- Être sincère dans la réponse donnée à l’enfant.
Si les adultes ne savent pas répondre à la question de l’enfant, ils doivent aussi pouvoir l’avouer à l’enfant. Il n’y a pas de honte à cela. La première réaction de l’enfant sera peut-être : « Ma maman, mon papa, mon instituteur/trice ne savent pas répondre à cette question », cependant, si plus tard il se rend compte que la réponse donnée par les adultes est incorrecte, son étonnement sera plus grand. Il n’est pas très correct de faire comme si nous étions très intelligents et que nous connaissions tout. Tôt ou tard, l’enfant apprendra de toute façon que les adultes peuvent également se tromper. Ce qui est important, ce sont les questions. Si les questions sont toujours d’actualité à la maison, il sera simple d’y trouver des réponses.
Remarque importante
Ici, nous devons nous attarder sur un point important. La plupart du temps, lorsqu’un enfant nous pose des questions du genre « Qui a créé les arbres ?/ Qui fait pleuvoir la pluie ? », on leur répond la plupart du temps par « Allah ». En fait, cette réponse ne donne pas la possibilité à l’enfant d’expliquer ce qu’il veut vraiment connaître. Donnez-lui une explication plus approfondie, une réponse plus élargie à ce sujet.
Ecrit par: Oum Soumeyya
Sources:
Prof. Dr. Mehmet Emin Ay, Cocuklarimiza Allah’i Nasil Anlatalim ? (Aile egitimi-4), 25. baski, Timas Yayinlari, Istanbul, 2010.
MARANGOZ Bakiye, Cocugumuzu nasil egitelim, 5. baski, Mektup Yayinlari, Mayis 1993, Istanbul.
Ping de retour: Mensonges… | Oum Soumeyya
barakaLah ou fiki ma soeur pour toutes ces explications!Cela tombe vraiment bien machAllah car je ne savais pas comment parler d’Allah (‘azza wa Jal) à mes enfants (5 ans, 4 ans et 2 ans). Je vais utiliser des supports inchAllah et m’aider de tes conseils…
Wa fiki barakallah ma soeur,
Qu’Allah t’assiste <3
Baraka Allah , cela va m’aider à répondre à ma petite fille, qui selon sa maman elle pose beaucoup de questions sur Allah (soubhanahou wa tè3èla). Vous avez posé les prémices des questions fondamentales que vont poser les enfants, El Hamdouleh, espérons que je vais bien remplir ma mission de grand mère.
Selem Aleykom,
Merci beaucoup pour les conseils ma Soeur.
Je discute beaucoup avec ma fille, elle a 6 ans, je suis plutôt sereine quant à sa vision des choses et sa foi envers Allah, elle dit qu’elle l’aime, elle l’invoque et me demande une prière tous les soirs avant de dormir pour se sentir protégée et ne pas faire de cauchemars. Cependant, en ce moment c’est un peu compliqué car elle est dans une école privée (cathololique) et elle me dit que sa maîtresse leur demande de chanter un chanson de Noël et que dans cette chanson il faut dire que « Jésus Christ est le meilleur » (ma fille ne veut pas le dire car pour elle c’est Allah le meilleur :) ) et apparemment les enfants finiraient ce chant avec une prière dont le signe de croix (front, épaules), elle ne le fait pas non plus. Alors je ne sais pas si je lui ai bien conseillée en lui disant que si c’était noté, qu’il fallait qu’elle le fasse (chanter sans le signe de croix) car elle est dans une école chrétienne et qu’il faut respecter cela, que ce n’est pas grave, mais que si elle n’était pas noté et que cela fait parti du rituel de l’école en ce mois de décembre (si j’ai bien compris c’est ça), qu’elle pouvait chanter en s’abstenant de parler au passage de « Jésus Christ est le meilleur ». Bien entendu, j’ai dû lui expliquer aussi nos différentes croyances et que pour nous Jésus Christ existe et que c’est un prophète, un messager de Dieu, et que c’est un humain contrairement à Allah, le Très Grand, le Très Haut, car c’est Lui qui a créé les êtres humains et que son dernier Messager est Mohamed (Saw).
J’aimerai avoir votre avis et des conseils pour ce cas de figure si c’est possible.
Merci et à bientôt inchallah.